
Lorsque les amandes sortent du concasseur, elles renferment autour de 35 % d’humidité. Après le passage au torréfacteur de taux va diminuer de moitié à 17 %. Nous avons placé des amandes broyées dans notre DSS. En une heure le taux d’humidité est descendu à moins de 20% et il a continué à descendre très lentement par après (voir le tableau). Donc c’est un succès et plus rapide que nous l’espérions. Comme disent les chinois : « over expectation ». Bravo !
C’est une bonne nouvelles pour plusieurs raisons. Le fait de doter les centres de production de déshydrateurs solaires, leur permettra également d’y sécher les noix au moment de la récolte. C’est une étape problématique pour la transformation du karité car elle a lieu pendant la saison des pluies. Le soleil y est généreux, mais de violentes averses obligent les productrices à se tenir sur le guet pour mettre leur noix à l’abri au moment où elles sont lourdement sollicitées par leurs différentes récoltes.
Le fait de ne pas utiliser le bois pour torréfier les amandes va également alléger la pression sur la ressource. Ceci est d’autant plus important qu’une des sources de ce combustible est justement l’arbre à karité. Or celui-ci a besoin d’une trentaine d’année avant d’être productif. L’apparition massive de déshydrateur solaire dans un lieu où le soleil est particulièrement généreux pourrait amener la multiplication d’applications bénéfiques pour l’environnement et pour les populations qui y vivent. Solaire et solidaire…
Pour l'information de tes collaboratrices des coopératives: ce matin, Marie-Claude Lortie de La Presse fait la promotion du beurre de karité, un cadeau équitable à mettre dans le bas de Noël. Une idée qui sera sans doute retenue par beaucoup de lecteurs. HGC
RépondreSupprimerMerci pour l'information. Le karité de l'occitane vient de la Coop de Léo l'UGPPK. Voir le texte à cet effet: http://danielberthiaume.blogspot.com/2009/12/ugppk-la-coop-de-leo-au-burkina-faso.html
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